2.Les travaux de fond du Comité directeur tripartite ont toutefois été entravés par plusieurs difficultés, résultant principalement de divergences internes entre certains de ses membres.
3.Le Rapporteur spécial estime qu'il y a dans le système des Nations Unies de profondes contradictions internes constituant une sorte de schizophrénie au sein du système.
4.Chaque pays doit être pleinement responsable de son peuple, assumer ses propres contradictions et s'abstenir de faire porter à d'autres le fardeau de son incapacité de gérer ses propres contradictions.
5.Dans l'intervalle, les discussions devraient se poursuivre entre la Caisse et le Bureau. La querelle qui les oppose devrait aisément pouvoir être réglée si chacun y met du sien, d'autant plus que dans le passé, la collaboration avec les auditeurs s'est plutôt bien déroulée.
6.Cette situation résulte également de l'incapacité à résoudre les contradictions internes profondes du système des Nations Unies, où certains organismes travaillent pour promouvoir la justice sociale, tandis que les institutions de Bretton Woods (ainsi que certains gouvernements et l'Organisation mondiale du commerce) continuent de soutenir le « Consensus de Washington » bien qu'il devienne de plus en plus évident qu'il ne constitue pas une réponse aux problèmes de la faim et de la pauvreté.
7.D'autre part, la situation souvent difficile des migrants recèle un risque de violence domestique considérable: les adaptations exigées de la part des personnes venues d'ailleurs, le fait qu'elles se retrouvent tout en bas de la hiérarchie sociale alors qu'elles n'y sont souvent pas habituées, le manque de ressources économiques, l'absence du réseau social et familial, l'obligation de s'adapter à de nouvelles normes sociales, les attentes en matière de rôle social et les jugements de valeur ne cessent de remettre en question l'identité des migrantes et migrants et représentent un potentiel de conflit important à l'intérieur des familles.