Le même jour, entre 17 heures et 17 h 45, un avion de reconnaissance de l'ennemi israélien a survolé Meys el-Jabel, violant ainsi l'espace aérien libanais.
Six avions de reconnaissance et deux appareils de combat israéliens ont violé l'espace aérien libanais à sept reprises et survolé différentes régions du Liban.
En outre, des avis contradictoires ont été exprimés quant à l'existence d'une interdiction de l'expulsion collective des étrangers ennemis en temps de conflit armé.
Le même jour, entre 20 heures et 22 h 40, un hélicoptère de l'ennemi israélien a survolé Meis al-Jabal, Blida et Rmeich, violant ainsi l'espace aérien libanais.
Le même jour également, entre 18 h 35 et 18 h 36, un avion de combat de l'ennemi israélien a survolé la localité d'Al-Khiam, violant ainsi l'espace aérien libanais.
Se posent alors un certain nombre de questions : lequel de l'intérêt de l'État et de celui des individus, même ressortissants d'un État ennemi, doit-il prévaloir?
Et la réouverture ce lundi fait suite à un accord conclu entre l'ONU, la Syrie et Israël, marquant le retour des Casques bleus dans la zone tampon entre les deux pays ennemis.
L'un dans l'autre, on pourrait presque parler d'une " piraterie légalisée" : les corsaires ayant une lettre de marque signée par le roi sont autorisés à prendre, en temps de guerre, tout navire battant pavillon d'États ennemis.