On constate parallèlement une diminution du pourcentage de femmes ne respectant pas l'intervalle intergénésique (chez qui l'intervalle entre deux naissances est inférieur à deux ans).
En Suisse, la protection de la maternité pour les femmes exerçant une activité lucrative a longtemps été lacunaire, conduisant ainsi à des inégalités de traitement.
La Fédération signale aussi que les avortements non sûrs constituent un risque majeur pour la santé des femmes en Pologne, et sont parfois la cause de décès.
Le Comité trouve préoccupant que les programmes de planification familiale ne s'adressent, semble-t-il, qu'aux femmes, sans donner suffisamment d'importance à la responsabilité des hommes à cet égard.
La société favorise la fonction de procréation des femmes, leur participation à l'économie étant négligée et ne dépassant pas 22,8 % contre 69,2 % pour les hommes.
Pour la plupart, les grossesses non souhaitées sont dues au fait que les femmes ne connaissaient pas les méthodes de planification familiale ou n'avaient pas bénéficié d'informations valables.
Une femme qui demande des services de santé, y compris pour la planification de la famille, n'a pas besoin de l'autorisation de son mari aux yeux de la loi.
La principale justification des hommes est la « difficulté économique » (19,8 %), alors que, pour les femmes, c'est la « maternité ou la grossesse » (28,7 %), suivie de la « difficulté économique » (21,9 %).
Il s'agit de travaux pour lesquels elles sont physiquement inadaptées ou qui sont nuisibles pour leur organisme, en particulier des travaux qui portent préjudice à leur rôle de mère.
Paradoxalement, les PMA qui enregistrent les plus forts taux de fécondité (quasiment cinq enfants par femme) sont aussi ceux qui présentent les plus faibles taux de soins qualifiés à l'accouchement.
Il l'invite à prendre des mesures pour que les femmes n'aient pas recours à des méthodes médicalement dangereuses comme l'avortement illégal faute de moyens appropriés de la limitation des naissances.
S'agissant de la mortalité maternelle par exemple, la passivité du Gouvernement face au nombre considérable de décès au cours des grossesses et des accouchements constitue une discrimination à l'égard des femmes.
Plusieurs États Membres ont agi pour lutter contre les discriminations directes et indirectes à l'égard des femmes au travail (harcèlement sexuel, licenciements pour cause de grossesse et de maternité, rémunérations inégales).
En premier lieu, le procédé utiliserait le corps de la femme comme un réservoir d'ovocytes sans aucunement prendre en considération le nombre de ses dons ni son avenir en matière de procréation.
Des services de planification familiale sont désormais disponibles dans les dispensaires, mais on n'a pas conduit d'enquêtes sur les raisons pour lesquelles les femmes elles-mêmes ne tirent pas parti de ces services.
Elle note qu'environ 78 % des avortements correspondent à des interruptions de grossesse non souhaitée et veut savoir si le Gouvernement entend prendre des mesures pour sensibiliser les femmes aux avantages de la planification familiale.