La baisse de la demande de produits africains et les brusques fluctuations du cours des matières premières retentissent sur l'équilibre comptable et financier.
Les barrières structurelles, les déséquilibres financiers et le manque de capitaux pour des investissements sociaux productifs peuvent entraîner l'effondrement économique de régions entières.
Avec l'arrivée de la crise financière mondiale, la balance des paiements extérieurs et l'excédent budgétaire des pays en développement ont vraiment été mis à mal.
L'intervenant estime à l'instar du rapport, qu'un attachement excessif à l'équilibre fiscal et à la stabilité des prix ne saurait aller à l'encontre des investissements publics.
La stabilité macroéconomique devrait être comprise dans un sens plus large et ne pas se limiter à préserver la stabilité des prix et l'équilibre du solde budgétaire.
Cet élargissement de la couverture sociale, par souci de réaliser le principe d'universalité, a été effectué dans une large mesure sans grands égards pour l'équilibre économico-financier du système.
Le rapport note avec préoccupation la longue absence d'investissements publics suffisants dans l'infrastructure de nombreux pays, par exemple trop attachés à maintenir l'équilibre fiscal et la stabilité des prix.
L'intervention des banques centrales dans les pays développés est insuffisante; il faut en fait modifier les politiques financières afin de remédier aux déséquilibres structurels des systèmes financiers mondiaux.
L'augmentation de la puissance financière de la région est également évidente au vu de l'augmentation spectaculaire des investissements à l'étranger du secteur des entreprises de l'Asie et du Pacifique.
Le deuxième objectif spécifique concernait le rétablissement de l'équilibre fiscal grâce à la réduction des dépenses publiques, à l'élargissement des sources de recettes et à la réforme des institutions financières.