Cuba ne partage pas l'opinion selon laquelle cette conférence bloquerait d'autres débats sur le désarmement nucléaire qui se déroulent dans d'autres instances.
Nous ne partageons pas l'avis selon lequel les améliorations du régime de non-prolifération doivent être inextricablement liées à l'évolution du désarmement nucléaire.
Chaque groupe régional a en effet proposé des modifications aux propositions de conclusions du Président, ou exprimé son désaccord par rapport à celles-ci.
M. Banos (États-Unis d'Amérique) dit que son pays n'est pas d'accord avec un grand nombre des déclarations de droit international contenues dans le rapport.
M. Gauthier (Canada), soutenu par Mme Chadha (Inde), dit que sa délégation n'est pas favorable à la proposition des États-Unis pour les raisons avancées par les intervenants précédents.
Faute de disposer des renseignements de base dont elle a besoin, la délégation japonaise ne saurait approuver les rapports ni du Secrétaire général ni du Comité consultatif.
Mais le Brésil ne sera pas en faveur de décisions hâtives qui pourraient mener à une regrettable aggravation de la situation ou renforcer l'instabilité dans la région.
En ce qui concerne l'explication de position de ma délégation, nous voudrions nous dissocier du prochain vote pour la raison très simple que j'ai exposée tout à l'heure.
Elle n'est pas pour autant favorable à ce type d'avances qui, en offrant de manière artificielle un volant de sécurité, peuvent aller à l'encontre de la rigueur budgétaire.
Le représentant de la Malaisie espère que la Deuxième Commission adoptera une résolution sur la question, de façon à bien montrer que la communauté internationale n'approuve pas ce comportement d'Israël.