L'aviation a bombardé la route côtière entre Ansariyé et Adloune, les cratères occasionnés par le bombardement la rendant impraticable à la circulation.
Les investigations menées dans le cratère ont permis de constater la présence dans un secteur précis d'une dépression rectangulaire de 40 centimètres de profondeur.
Les enquêteurs de l'Union africaine ont pu vérifier qu'il y avait des cratères de bombes remplis d'engins explosés ainsi que de munitions non explosées.
L'analyse des cratères donne à penser que les attaques héliportées se sont effectuées soit en plusieurs vagues, soit avec plusieurs aéronefs, soit les deux.
Par ailleurs, le Groupe d'experts a noté l'existence de plusieurs cratères nouveaux créés par des bombes aériennes explosées et des missiles air-sol lancés à partir d'hélicoptères.
Les lieux où se seraient produits les bombardements présentent tous des similarités quant aux cratères et aux dégâts d'explosion constatés, au type de bombes et aux déclarations des témoins enregistrées.
Dans les 8 à 10 sites touchés dans le village et aux alentours, la mission a vu six (6) cratères de bombes et peut confirmer qu'ils sont le résultat d'explosions d'engins.
Au Darfour-Sud, elle a pu mettre en évidence des traces visibles de bombardements aériens, notamment quatre cratères creusés par des bombes ainsi que des munitions non explosées près d'Abou Dangal, au Darfour-Sud.
De plus, des éléments matériels trouvés dans la terre à l'intérieur du cratère indiquent que l'engin explosif se trouvait très probablement en surface puisque l'explosion a enfoncé ces éléments dans le sol.
Comme elle l'a déjà fait savoir au Conseil, la Commission a pu établir un lien entre des parties de véhicule trouvées dans le cratère sur les lieux et celles d'une camionnette Mitsubishi.