5 Au procès, le conseil des auteurs aurait pu contester l'admissibilité des procès-verbaux d'interrogatoires établis par la Police fédérale australienne (AFP).
Des changements avaient été apportés à l'enregistrement des témoignages, qui était devenu une déposition sous forme de questions-réponses signée par le fonctionnaire.
Pendant l'exercice biennal 2000-2001, les conclusions, procès-verbaux d'audiences, notes des juges, décisions et opinions à traduire représenteront au total environ 11 967 000 mots.
Leur conseil n'a pas contesté les procès-verbaux des interrogatoires parce que, à ce moment-là, ils ne mesuraient pas la gravité des problèmes d'interprétation.
Pour cette raison, plusieurs comptes rendus qui avaient été présentés comme éléments de preuve lors du procès ont été corrigés par des interprètes indépendants et compétents.
En règle générale, les secrétaires assurent la dactylographie des notes, des amendements, des opinions, mais aussi de la correspondance des juges et des juges ad hoc.
Le responsable de l'organisation s'est immédiatement rendu au Bureau des services spéciaux du Palais des Nations et a signé le procès-verbal d'audition (voir pièce jointe 2).
Le fait que le conseil des auteurs n'ait pas contesté l'admissibilité de ces comptes rendus laisse à penser qu'il tenait à ce qu'ils soient admis en preuve.
D'après son demi-frère, ses agresseurs étaient des policiers, mais son avocat lui aurait conseillé de ne pas inclure cette information dans sa plainte à la police.
Les policiers de l'AFP, le ministère public, le juge et le jury n'ignoraient pas que la version anglaise des comptes rendus ne reflétait pas exactement les déclarations des auteurs.
M. le chancelier lui-même serait embarrassé pour rédiger une épître de cette force, et cependant M. le chancelier rédige très agréablement un procès-verbal. N’importe ! taisez-vous, j’écris.
On faisait cercle autour de Villefort ; le second notaire était assis à une table, tout prêt à écrire ; le premier notaire se tenait debout devant lui et interrogeait.