S'il est compréhensible que la communauté internationale soit découragée par cette évolution en dents de scie, il nous faut néanmoins persévérer et maintenir le cap.
Mais la faute en était plutôt au Rangoon qu'à la mer, et c'est à ce paquebot que les passagers, dont la plupart furent malades, durent s'en prendre de cette fatigue.
Cette hâte, cette course, c'est à cause de tout cela sans doute, ajouté aux cahots, à l'odeur d'essence, à la réverbération de la route et du ciel, que je me suis assoupi.
L'action violente laisse peu de traces: il ne retrouvait plus en lui le souvenir des grands remous qui l'avaient roulé. Il se rappelait seulement s'être débattu, avec rage, dans ces flammes grises.
On aboutirait alors à une situation où des coups seraient donnés et d'autres reçus et où il y aurait des hauts et des bas; mais en dernier ressort, aucune nation ne peut accepter la captivité.
Nous avions un bon navire, mais il était lourdement chargé et calait tellement, qu'à chaque instant les matelots s'écriaient qu'il allait couler à fond.
Le Rangoon, trop instable, roula considérablement, et les passagers furent en droit de garder rancune à ces longues lames affadissantes que le vent soulevait du large.
Heureusement la tempête commençait à se calmer, et cependant la mer était encore violente ; la petite barque bondissait sur les vagues comme une coquille de noix.
Un clapotement de chaînes, le cahotement inquiétant d’une masse, un cliquetis d’airain sautant sur le pavé, une sorte de fracas solennel, annoncèrent qu’une ferraille sinistre s’approchait.
En attendant, toutefois, l’ingénieur était encore plongé dans une nouvelle prostration que le transport avait déterminée, et on ne pouvait faire appel à son ingéniosité en ce moment.
Sanglée à son fauteuil, Susan était secouée par de violentes turbulences ; elle n’était pas aussi violemment chahutée lorsqu’elle lançait son 4 X 4 à pleine vitesse sur la piste.
Mais la faute en était plutôt au Rangoon qu’à la mer, et c’est à ce paquebot que les passagers, dont la plupart furent malades, durent s’en prendre de cette fatigue.
Cette hate, cette course, c'est à cause de tout cela sans doute, ajouté aux cahots, à l'odeur d'essence, à la réverbération de la route et du ciel, que je me suis assoupi.