Le Gouvernement de Mme Belmihou-Zerdani lui-même a estimé que ces mesures ont été utiles dans les efforts déployés pour lutter contre le machisme des hommes.
Le fait de priver les femmes de leurs droits de succession perpétue une culture de dépendance et favorise le système patriarcal et la domination masculine.
Cette présence féminine s'est accompagnée d'une diminution de certains comportements machistes et d'un renforcement de l'organisation des femmes autour de différents domaines et centres d'intérêt.
Le machisme que l'on trouve souvent dans les communautés afro-brésiliennes et autochtones doit être vaincu si l'on veut améliorer la vie des femmes de ces communautés.
Nous devons nous intéresser de manière globale à la féminisation de l'épidémie et remédier à ses causes, comme par exemple le machisme, la violence et la pauvreté.
L'attitude tendant à valoriser la suprématie masculine ainsi que la discrimination et les violences contre les femmes existent encore, surtout dans les milieux où les gens sont peu informés.
Une ONG d'Amérique latine note par exemple que la culture machiste perpétue le préjugé selon lequel les mineures qui se livrent à la prostitution de rue «savent dans quoi elles s'engagent».
Des efforts ont été entrepris avec le concours des hommes et des femmes dans l'ensemble de la fonction publique fédérale, particulièrement en ce qui concerne la question de la masculinité.
La réalisation d'études sur la masculinité et les relations entre hommes et femmes sera encouragée, afin d'identifier les moyens d'amener les hommes et les garçons à promouvoir l'égalité des sexes.
Le Comité note également avec inquiétude que les stéréotypes sexistes prévalents, la culture patriarcale, ainsi que l'image machiste des hommes peuvent contribuer aux niveaux importants de violence s'exerçant contre les femmes.