Dans certains cas, un aveu de culpabilité franc et explicite peut apporter aux victimes autant de consolation, si ce n'est davantage, qu'une déclaration de culpabilité prononcée après maintes protestations d'innocence.
À cet égard, ce n'est guère une consolation de rappeler dans nos déclarations que les progrès enregistrés sont modestes, que d'importants phénomènes ont reculé et que le programme de désarmement est paralysé.
Je trouve quelque consolation dans l'Ecclésiaste où il est dit: «La course n'est point aux agiles ni la guerre aux vaillants, (…) car tout dépend pour eux du temps et des circonstances.».
S'entendre dire que la solidarité a elle-même souffert d'autres tempêtes et épreuves et qu'elle les a finalement surmontées n'est qu'une maigre consolation.