2.Le système dotal traditionnel dont le montant variait d'une coutume à l'autre, était très contraignant pour les deux époux dans la mesure où l'homme considérait qu'il a « acquis » son épouse en versant une dot, et l'épouse supportait les sévices car son mari a donné une dot.
3.L'article 5 b) de la Constitution dispose que «la République préserve, protège et promet la culture libérienne en veillant à ce que les valeurs traditionnelles qui sont compatibles avec l'ordre public et le progrès national soient adoptées et développées comme faisant partie intégrante des besoins croissants de la société libérienne». Pourtant, des pratiques traditionnelles néfastes, comme le recours au jugement de Dieu, les mariages précoces de filles, les mutilations génitales féminines et les apports dotaux obligatoires, sont toujours répandues à travers le pays.