Quelques anciens lendu ont recommandé aux combattants de revenir aux vieilles méthodes consistant à absorber des drogues spéciales, à porter des amulettes et à manger certaines parties du corps humain pour acquérir des forces surnaturelles.
Des chapelets d’amulettes, de coquillages ou de pierres taillées se balançaient d’un poteau à l’autre. À l’intérieur, le sol disparaissait sous un tapis de feuilles vertes.
Elle acheta des chapelets, elle porta des amulettes ; elle souhaitait avoir dans sa chambre, au chevet de sa couche, un reliquaire enchâssé d’émeraudes, pour le baiser tous les soirs.
Ces découvertes indiquent un garçon appartenant à une classe socio-économique supérieure, ce que confirme le reste du sarcophage : 49 amulettes sont présentes dans le corps et entre ses bandelettes.
Les habitants de Tamerna étaient des Rouara de race noire saharienne, une peuplade taciturne, d’aspect sombre et de piété ardente, mêlée de croyances fétichistes aux amulettes et aux morts.
Il existe bien certaines momies qui ont eu le cœur retiré, mais c'était pour le remplacer par une amulette en forme de scarabée, ce qu'on appelle en égyptologie les « scarabées de cœur » .
Si tout un lot d'amulettes préservait le corps physique, le cadavre momifié, le Livre des Morts était lui chargé de sauvegarder les éléments constitutifs de l'être, ce qui fait d'une personne un être vivant.